Cette année, PIE VERTE BIO 77 doit déplorer des destructions volontaires de nids de busards. Ainsi, le mardi 30 juin à 9 heures près de Sognolles-en-Montois, cinq poussins déjà bien emplumés ont été mis à l’abri dans une cage de survie en vue de la moisson qui devait avoir lieu en milieu de journée. Quatre heures après, le bénévole chargé d’assister l’agriculteur retrouvait les cinq poussins morts dans leur cage.
Les analyses faites par un vétérinaire indiquent que les oiseaux ont été victimes d’un anticoagulant. D’autres analyses doivent être effectuées par l’Office de la Chasse et de la Faune Sauvage afin d’identifier précisément cet anticoagulant.
Une fois de plus les efforts conjugués des protecteurs des busards et des agriculteurs se sont heurtés au vandalisme et à la bêtise.
Rappelons encore une fois que les trois espèces de busards bénéficient d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981. Il est donc interdit de les détruire, les mutiler, les capturer ou les enlever, de les perturber intentionnellement ou de les naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu.
À chaque occasion, au gré des rencontres sur le terrain, PIE VERTE BIO 77 diffuse des informations objectives sur l’espèce et son régime alimentaire.
Ces informations, issues de milliers d’heures d’observation et de l’examen de dizaines de pelotes de réjection, ont pour but de changer une image erronée des busards qui sont perçus et présentés par certains comme un prédateur de gibier, en particulier des perdrix.
Les cinq poussins lors de leur mise en cage © Joël Savry
Les cinq poussins morts © Dany Carré